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mercredi 12 septembre 2012

Compte-rendu de la séance du 7 sept 2012

Compte-rendu de notre premier vendredi de poésie du 7 octobre 2012


Présents : Marcel et May-Ca, Maryse L, Marie-Agnès, Noël Chausse qui nous rend une première visite, Ambroise Luc. Un invité « d'honneur » : Charles Simond, accompagnée de sa femme Colette.

Excusés : Pierre, David, Gérard et Danielle, Suzanne

Après un tour de table de présentation, Charles Simond, « brasseur de mots » qui nous vient de Banne, que j'ai rencontré lors d'un « jeudi littéraire » sous les nouvelles halles d'Aubenas et que j'ai invité, a tenu son engagement : pour notre plus grand plaisir, il nous a présenté deux de ses œuvres.

Il nous a lu avec beaucoup de talent des poèmes de Écho et Quand enfant j'étais un autre et autres (neuf souvenirs d'enfance). Nous le remercions et le ré-inviterons !

Noël Chausse nous a lu quelques textes « humanistes », il nous présentera son travail lors d'une prochaine séance. Il met des textes en chanson. Ambroise Luc a lu aussi un de ses textes pour illustrer la musicalité dans le poème.

J'ai ensuite animé la séance autour de deux sonnets espagnols qui illustrent le mythe de Daphné. Le sonnet 13 de Garcilaso de la Vega (auteur du Siècle d'Or qui est le premier à pratiquer le sonnet en langue espagnole) et le sonnet 47 de Pablo Neruda. La diction des poèmes en espagnol a remporté plus de succès que la traduction française.

Le mythe de Daphné et Apollon remonte aux Métamorphoses d'Ovide : Pour se venger d'Apollon, qui s'est moqué de lui, Cupidon, dieu de l'amour, décoche deux flèches, une en or qui rend Apollon fou amoureux de Daphné, et une en plomb sur la nymphe, qui lui inspire le dégoût de l'amour. Alors qu'Apollon la poursuit, le Dieu fleuve Pénée, père de Daphné, transforme celle-ci en laurier-rose.
C'est le grand mythe en poésie de l'amour inassouvi.

Pablo Neruda refuse toute essentialisation de l'amour pour célébrer un être de chair : Mathilde. L'enjeu de la poésie amoureuse de Neruda est de faire vivre le désir dans la satisfaction, de maintenir une tension narrative dans l'expression de la joie amoureuse. La relation amoureuse n'est pas fondée sur le seul désir de l'amant pour une femme inaccessible, mais sur l'union, le plaisir partagé. Au rebours de la tradition courtoise, la distance entre le poète et la dame s'abolit.

La Centaine d'Amour retient la structure d'ensemble du sonnet, sa construction en quatrains et tercets, mais refuse la contrainte de la rime. Le plus difficile a été de retirer les rimes de ces sonnets, pour qu'ils ne soient ni de bronze, ni d'argent, mais de bois. » « Como poeta carpintero/ Busco primero la madera »

Nous avons donc comparé les deux sonnets, littéralement opposés dans l'illustration du mythe. Nous avons analysé comment la forme et le fond des sonnets s'opposent : l'un dans la déploration et la constatation impuissante de la métamorphose de Daphné et l'autre dans la satisfaction heureuse du désir et la progression du plaisir.

Vous trouverez des notes plus détaillées dans le porte-vues vert qui circulera parmi vous lors des prochaines séances.

Pour conclure, j'ai lu d'autres sonnets de Neruda en espagnol.

Merci à tous ceux qui ont contribué à la beauté et à la richesse de cette première séance.

Notre prochain vendredi s'articulera autour de la poésie hermétique, avec « A la nue accablante », de Mallarmé. Travail que nous avons envisagé à la fin de l'année dernière, mais que nous n'avons pu réalisé !

Je rappelle à tous les membres que je reste dans l'attente de votre enthousiasme pour animer les séances. Sans votre participation, comment nourrir nos prochains vendredi ? N'hésitez pas à vous manifester !

Christine Hérenguel.

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